Les réformes, souvent un moment douloureux pour l'éleveur, sont subies, plutôt que gérées. Tout éleveur espère en effet emmener chacune de ses bêtes le plus loin possible. Le moment choisi de la réforme est bien souvent le tarissement.
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Entre les accidents, les mammites et autres maladies aiguës, bien souvent la réforme se fait par réaction plutôt que par anticipation. Et c'est à ce moment là que se pose la question de la relève …
On peut envisager une autre stratégie dès lors que l'on élève toute ses génisses. De ce fait, la question de la relève est résolue dès qu'un départ est précipité : les élèves sont là pour le remplacement. De plus, la valeur génétique des jeunes est en principe supérieur à celui de leurs aïeules.
La question de la réforme se transforme : elle n'est plus subie, avec au besoin l'achat en urgence d'une génisse pour compenser la place vide. Mais au contraire, la réforme d'une plus ancienne, ou d'une bête à problèmes se cale sur l'entrée en production d'un jeune femelle.
Pour maintenir la stabilité de l'effectif du troupeau dans de bonnes conditions, il est bon de préparer un nombre de génisses amouillantes égal à 30% de l'effectif du troupeau. Le cas échéant, cela permet de rattraper un sex ratio défavorable les années précédentes.
Vous pouvez ainsi faire entrer des remplaçantes dans le troupeau à tout moment de l'année. Pour les bêtes préparées en trop, il est toujours temps de les vendre amouillantes, surtout lorsque la génétique est là. Quand aux jeunes qui ont vêlé, il sera toujours possible de les engraisser en cas de surnombre manifeste.